MISCELLANEA (2)

De itinere Aller et venir, etc.

(Ch.Dumaine, Conversations latines – IV)

Cf Gram. p.110-111(lieu) et p.112-113 (temps).

Quo is ? Quo te agis ? Quo nunc abis ? Quo tu tam céleri gradu tendis ? At, ô bone, quo próperas ?

Domum me recípio ; domum répeto ; domum me cónfero. Capesso me domum.

Ad te ibam.

Cur ? Quidnam est ?

Ad valedicendum tibi, quia longam viam confectúrus sum. Mihi instat iter longum. Iter intendo in Itáliam. Longe est hinc in Italiam. Pertendo Romam. Iter própero ut illúc ante calórem aestívum pervéniam.

Perséquere ígitur viam ; perge quo coepisti.

Ego quoque me in viam datúrus sum. Viso primum quid domi agátur. Rus hinc cóncedo. Mox revertar. Numquid vis, quin ábeam ?

Demum nunc venis ! Sero venisti. Unde ádvenis ?

- Ab avúnculo, recta.

Nihil mihi lóngius erat quam ut te vidérem. Nimis abes diu. Te vidére avébam.

Quo momento horae advenisti ?

- Hora décima.

Ádvenis modo ?

- Ádmodum…

Optáto advenis. Óptime te offers mihi. In témpore ipso venisti. Salvum te vidére gaudémus.

Mane paulisper. Opperíre me parumper. Deambulátum íbimus ambo ; vagábimus per urbem, per virídia, in foro.

Te sequar quocumque me ducas. Ubi vero prandébimus ?

In popína quadam mihi notíssima.

Tibi jam diu praestólor ; te jamdúdum exspecto. Cur tardasti ?

Nunc proficiscámur. Duóbus tribúsve factis spátiis, domum repetémus. Expecta dum rédeam.

Ubi te requíram ?

- Si cunctábor diútius, domum repétito.

Mihi cras proficiscendum est. Nihil est quod hic diútius máneam.

Ábeam ipse an máneam ? Néscio. In dúbio sum ; incertus sum quid fáciam. Néscio quorsum eam. Non tamen proficiscar ántequam tibi valedíxero.

Constítui ad hanc horam cum viro quodam gravíssimo cólloqui. Státui cóngredi hac hora cum viro gravíssimo.

Quocum ?

- Cum Curióne multíloquo.

- Patientíssimis aúribus tibi opus erit pótius quam strénua lingua.

Quanam itúrus es ? Qua ibis ?

Hac, ad sinistram. Illác, per forum.

Comitábor ígitur te ; dedúcam te ad divertículum usque.

Non pátiar te circúmagi. Nolim te tantum labóris mea causa cápere. Ne mea grátia fácias vitae tuae dispéndium.

Mihi quidem compéndium est frui tantisper amíco ; nihil hábeo quod agam, nisi tibi sim molestus comes.

Nemo jucúndior assecla (assécula) ; at non sinam ut mihi claudas laevum latus : non admittam ut mihi sinister ámbules. Nolo te nunc lóngius cómitem. Ultérius nolo me comitéris.

Eádem revertar qua transíero.

Non novi viam ; veni mecum. Quam viam insistam ? Hac an illác ? Dextrâ an sinistrâ ?

Quátenus progrédiar ? Colle tenus.

Si ad me véneris in novam villam meam, pergrátum mihi féceris. Veniésne ? Crasne vénies ?

Si qua te mei habet cura, veníto. Veniésne annon ?

- Quam mox véniam.

Statim ut tibi licébit, veni. Veni si licet ; sin minus scribe ad me.

Te rogo ut quam celérrime, ulla sine mora, rédeas. Ad quem diem redíbis ? Fac ut sciam quando sis ventúrus. Ibo óbviam tibi.

In hoc tríduo aut quadríduo, si nihil nanciscor mali.

Modo ádvenis et jam vis proficisci. Mánedum paulisper.

Oportet me cras mane abíre.

Te non possum retinére invítum. Hoc me consolátur quod te brevi dicis reditúrum esse.

Certo non omittam redíre ad tam scitum convivatórem. Sine ígitur ábeam.

Jámdiu factum est cum abiisti ad forum. Quid intérea egisti ?

Íncidi in amícum quem abhinc decem ménsibus (vel : abhinc decem menses) non víderam. Dextras júnximus et confabuláti sumus parum diu.

Tardiúscule, sero, sérius domum redis, sérius quam opórtuit.

Amícus tuus (a) Massília, ubi tríduum constíterat, redit válidus. Ad jánuam exspectat.

Quidni eum intro misisti ? Ingrediátur prótinus.

Amícus in dies exspectátus non venit. Quámobrem ?

Causátur valetúdinem, aetátem, negótia sua.

Útinam aliquando véniat ! Utinam ne interpellátor ullus ad me véniat !

Où vas-tu ? Où te diriges-tu ? Où t'en vas-tu maintenant ? Où vas-tu de ce pas si rapide ? Mais, mon cher, où vas-tu si vite ?

Je vais (ou : je rentre) chez moi.

 

J'allais te voir.

Pourquoi ? Qu'y a-t-il donc ?

Pour te dire adieu, parce que je suis sur le point d'entreprendre un long voyage. Un long voyage m'attend. Je fais route vers l'Italie. Il y a loin d'ici en Italie. Je me dirige vers Rome. Je fais diligence pour y arriver avant les chaleurs de l'été.

Continue donc ta route ; continue le voya-ge commencé.

Moi aussi, je suis sur le point de me mettre en route. Je vais voir d'abord ce qu'on fait chez moi. De là je vais à la campagne. Je reviendrai bientôt. As-tu besoin de quelque chose, avant que je m'en aille ?

Enfin te voilà ! Tu viens tard. D'où viens-tu ?

- Tout droit de chez mon oncle.

Rien ne me tardait tant que de te voir. Tu t'absentes trop longtemps. J'avais un grand désir de te voir.

A quelle heure es-tu arrivé ?

- A dix heures.

Tu arrives à l'instant ?

- A l'instant.

Tu arrives à souhait. Tu arrives fort à propos. Tu es arrivé à point nommé. Je suis heureux de te voir en bonne santé.

Attends un peu. Attends-moi un instant. Nous irons nous promener tous les deux ; nous flânerons par la ville, dans les jardins, au forum.

Je te suivrais partout en quelque lieu que tu me conduises (subjonctif présent, potentiel). Mais où déjeunerons-nous ?

Dans un certain restaurant que je connais très bien.

Il y a longtemps que je t'attends ; (idem). Pourquoi as-tu tardé ?

Maintenant partons. Après avoir fait deux ou trois tours, nous rentrerons à la maison. Attends que je revienne.

Où te retrouverai-je ?

- Si je m'attarde trop longtemps, regagne (impératif futur) la maison.

Il faut que je parte demain. Il n'y a pas de motifs pour que je reste ici plus longtemps.

Partirai-je moi-même ou resterai-je ? Je n'en sais rien. Je suis incertain ; j'hésite sur ce que j'ai à faire. Je ne sais vers où aller. Cepen-dant je ne partirai pas avant de t'avoir dit adieu (futur simple + futur antérieur).

J'ai décidé d'aller m'entretenir vers cette heure-ci avec un homme très important. J'ai décidé d'avoir une entrevue à cette heure-ci avec un homme très important.

Avec qui ?

- Avec ce bavard (multíloquus) de Curion.

- Tu auras besoin d'oreilles patientes plutôt que d'une langue très active.

Par où iras-tu ? (idem).

Par ici, à gauche. Par là, par la place.

Je t'accompagnerai donc ; je te conduirai jusqu'au tournant.

Je ne souffrirai pas que tu te détournes de ton chemin. Je ne voudrais pas que tu prennes tant de peine pour moi (mea causa). Ne perds pas ton temps pour moi (mea gratia).

Je gagne assurément à jouir pendant tout ce temps d'un ami. Je n'ai rien à faire, à moins que je ne sois pour toi un ennuyeux compagnon.

Aucun compagnon ne peut me faire plus de plaisir ; mais je ne souffrirai pas que tu m'empêches d'être à ta gauche. Je ne permet-trai pas que tu marches à ma gauche. Je ne veux pas que tu m'accompagnes plus loin. (idem).

Je reviendrai par là-même où j'aurai passé.

Je ne connais pas le chemin ; viens avec moi. Quelle route suivrai-je ? Par ici ou par là? A droite ou à gauche ?

Jusqu'où irai-je ? Jusqu'à la colline.

Si tu venais me voir dans ma nouvelle mai-son de campagne, tu me ferais grand plaisir (subjonctif parfait : cf Gram. p.93, III, N.B.). Viendras-tu ? Est-ce demain que tu viendras ?

Si tu as quelque souci de moi (qua = aliqua ; cf Gram. p.43, I), viens. Viendras-tu ou pas ?

- Je viendrai le plus tôt possible.

Viens aussitôt que tu pourras. Viens si tu peux ; sinon écris-moi.

Je te prie de revenir le plus tôt possible, sans aucun retard. Quel jour reviendras-tu ? Fais-moi savoir quand tu viendras. J'irai au-devant de toi.

Dans trois ou quatre jours, s'il ne m'arrive rien de fâcheux. (triduum, i ; quadriduum, i)

Tu ne fais qu'arriver et déjà tu veux partir. Reste encore un peu.

Il faut que je parte demain matin.

Je ne puis pas te retenir malgré toi. Ce qui me console, c'est que tu dis que tu vas revenir prochainement.

Certainement, je ne manquerai pas de revenir chez un hôte aussi aimable. Permets-moi donc de partir.

Il y a longtemps que tu es parti pour le marché. Qu'as-tu fait pendant ce temps-là ?

Je suis tombé sur un ami que je n'avais pas vu depuis dix mois. Nous nous sommes serré la main et nous avons causé un peu.

 

Tu rentres un peu tard, tard, trop tard, plus tard qu'il n'eût fallu.

Ton ami revient de Marseille en bonne santé, après s'y être arrêté trois jours. Il attend à la porte.

Pourquoi ne l'as-tu pas fait entrer ? Qu'il entre tout de suite.

L'ami attendu de jour en jour n'est pas venu. Pourquoi cela ?

Il allègue sa santé, son âge, ses affaires.

 

Puisse-t-il venir un jour ! Pourvu qu'aucun importun ne vienne à ma rencontre !